Le ministère yéménite de l' Intérieur a annoncé dans un communiqué avoir renforcé les forces de sécurité autour de la capitale Sanaa et avoir bloqué les petites routes par mesure de précaution afin d'empêcher le trafic d'armes dans les grandes villes.
Le ministère a indiqué sur son site Internet avoir demandé aux agences de sécurité d'intensifier les campagnes d'inspection pour les suspects recherchés ou les armes à feu aux barrages de sécurité sur les principaux axes routiers menant à la capitale.
Le ministère a pris ces mesures quand il a appris que les partis de l'opposition se préparaient à organiser une manifestation anti-gouvernementale rassemblant des millions de manifestants le 3 février à Sanaa et qu'ils demandaient à leurs membres et partisans armés de l'extérieur de la capitale de rejoindre le mouvement, a expliqué un officiel du ministère à Xinhua.
Inspirés par les manifestations anti-gouvernementales en Tunisie et en Egypte, près de 15000 manifestants yéménites sont descendus dans les rues de Sanaa jeudi dernier pour demander la démission du président Ali Abdullah Saleh.
Depuis le début de l'année, les tensions grandissent entre l' opposition et le parti au pouvoir, les membres parlementaires de ce dernier ayant approuvé "unilatéralement" les amendements constitutionnels le 1er janvier permettant au dirigeant Saleh de devenir président du Yémen à vie.
La coalition de l'opposition a par la suite boycotté les sessions parlementaires et a promis de ne pas participer aux prochaines élections parlementaires, appelant aux manifestations contre "l'action unilatérale" du parti dirigeant.
M. Saleh a annoncé la semaine dernière à la télévision d'Etat qu'il démissionnerait à la fin de son second mandat résidentiel, en 2013.
Source: xinhua
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